vendredi 30 janvier 2015

Nantes, Tiens voila les candidats qui veulent nos suffrages...


Bientôt des élections.
Alors sur le marché, les voila revenus, avec leurs tract cartonnés (ben, faut ce qu'il faut). Ce sont les "élections départementales". Ben oui, ça a changé de nom. Mais y a toujours des plaçous à la clé.

Pour les dernières législatives, j'ai eu droit à une belle "permanence" d'un parti à la rose au poing, permanence qui n'a pas passé l'élection. L'élu n'avait plus besoin de nous.

Allez sur le Toile, vous verrez des tas de blogs de candidats (élus ou recalés) qui n'ont vécu que le temps de la campagne. Ah ah ! les TIC, NTIC et toc pour gogos.

Vous pourrez toujours leur écrire. Ils ne vous répondront pas sauf exceptions extrêmement rares. C'est la démocratie représentative.

Mais ils prônent le "participe", passé ?

Quant au programme du parti rose en Loire-Atlantique :

"solidarité, tolérance, innovation, protection de la nature"

Ben, tout pour voter pour eux. On ne va pas discuter.

Il n'y a que le diable qui se cache dans les détails. Et le diable, c'est laid, on ne veut pas le voir. Et puis, on est laïc, nom de zeus ! au diable, le diable. Et les détails ce n'est pas la grande politique. De Gaulle disait "l'intendance suivra".

P.S. 1

Maintenant, on ne lit plus "Parti Socialiste". Sans doute, car nous sommes dans un Etat laïc, il ne faut plus faire apparaître les appartenances religieuses. Par contre "à Gauche" avec un grand G, coco, ça c'est tout bon.
Sarko va peut-être nous faire du "A Droite toute". Lui aussi, il sait ce que sont les plaçous. Et il est pour la famille. Il le prouve.

P.S. 2
Un questionnaire, je suis sûr que vous répondrez "très important" à chaque question !
https://docs.google.com/forms/d/1wmYTb24Go-gM48rAVJ0FcDfZU6F-_QlruzpkEO6aojw/viewform

Je constate aussi que la plupart des candidats sont des fonctionnaires. Comme moi. Est-ce bien représentatif de notre société française ? Ça fracture pas mal par les temps actuels ! Faire de la politique n'est pas permis à tout le monde.

Pendant ce temps ....

http://lefenetrou.blogspot.fr/2015/01/est-ce-que-lecole-laique-est-aujourdhui.html

mais on n'en parlera pas.

"solidarité, tolérance, innovation, protection de la nature"

Ben dame, ben couillon, eh con !

La Musette, LE restaurant excellent nous annonce ses menus de la semaine

http://www.la-musette.fr/menus-surplace.php

Du bio, du bon, du fait maison.

Mais réservez à l'avance. Il y a peu de places. Vous pouvez aussi emporter votre plat.


jeudi 22 janvier 2015

"J'assume, Madame !", une évolution du vocabulaire

http://motsdesifi.canalblog.com/archives/2014/11/17/30979755.html

extrait :

""Ben oui, j'ai pas lu mon livre, j'assume, madame!" "J'ai pas fait mon exercice, il était trop long, j'assume!" "J'ai pas appris mon cours, j'assume." Ah... traitons-les donc en adultes, ces petits, si prêts à prendre leurs responsabilités, et voyons ce que cela peut donner face à la sanction logique de leur forfait: "Quoi, madame, un zéro, mais pourquoi?" "Non, mais pas moyen que je le refasse trois fois, mon exercice!" Hé bien oui, ils ont avoué, ils ont assumé, avec une désarmante confiance en eux, alors pourquoi donc leur professeur ingrat les sanctionne-t-il? In-com-pré-hen-sible!
A partir de ces études de cas, nous pourrions en déduire la définition suivante: 3.Fait de revendiquer un acte haut et fort, afin d'en être totalement disculpé. Synonyme: "Oui, je l'ai fait, et je t'emmerde!"
C'est si beau, ces moments où l'on assiste en direct à la construction de notre belle langue française. J'en suis toute émue."

" Dois-je être sanctionnée pour cela? "

"Il y a quelques années, j'ai forcé un élève à entrer dans la cathédrale de Strasbourg, lors d'une sortie scolaire. Cet élève était musulman, en voie de radicalisation, et refusait d'y entrer.

Dois-je être sanctionnée pour cela?

Il s'est passé, la semaine dernière, un événement qui échappe peut-être à ceux qui ne sont pas enseignants, mais qui pour nous, est d'une extrême gravité. Je ne vais pas résumer les faits pour la énième fois, cherchez "professeur mis à pied à Mulhouse", vous trouverez tout. Oui, ce matin encore, j'ai entendu à la radio que les enseignants protestent contre la sanction prise contre un professeur qui aurait "mené son cours de manière inadaptée". Un simple fait divers. Mais, comme toujours, ce n'est pas aussi simple.

Je reviens à ma petite histoire: il y a maintenant 6 ans, je travaillais à Mulhouse dans un établissement proche du collège Villon, en zone APV (prévention violence à l'époque). Je garde un bon souvenir de la plupart de ces élèves, ce n'était pas une zone de non-droit, ne tombons pas dans la caricature (justement). Cependant, s'y côtoyaient en grand nombre toutes sortes de nationalités, de cultures, de religions. Comme tous les professeurs qui y étaient, et qui pour certains y sont toujours, nous avions comme priorité de permettre à tous ces jeunes de vivre ensemble, de s'accepter, de comprendre les principes de la laïcité et de la république. Ce n'était pas simple tous les jours, nous n'avions pas toujours réponse à tout, mais somme toute, tout allait à peu près bien. Nous combattions l'ignorance et les préjugés avec nos armes d'enseignants: le savoir, la culture, le débat, le bon sens.

L'un de ces élèves, à l'époque, était en voie de radicalisation. Nous l'avions plusieurs fois remis en place pour des remarques faites aux filles, des allusions déplacées à sa religion... nous le suivions de près. Lors d'une sortie à Strasbourg, une visite historique et architecturale de la cathédrale était au programme. Tous les élèves sont entrés, y compris des musulmans, mais ce jeune homme a refusé d'y mettre les pieds. Il était persuadé qu'il allait se faire foudroyer par son dieu car c'était un péché d'entrer dans un lieu de culte adverse. Je suis restée seule avec lui sur le parvis, à discuter, à débattre, à argumenter. Lui prouver que cette visite n'avait rien à voir avec la religion. Lui expliquer que dans ma vie, j'ai visité des mosquées et des synagogues, dans le but de m'instruire. J'ai fini par le menacer d'un coup de pied aux fesses.

Il est entré.

Il a visité la cathédrale.

Il a survécu.

Ce jour-là, j'ai semé une toute petite graine. Une petite graine de tolérance. A-t-elle poussé, ou pas? Je n'en sais rien... sans doute que non. Mais j'ai fait mon boulot d'enseignante. Pas forcément diplomatiquement, mais je l'ai fait. Je ne veux pas de médaille, ni de bravo, ni de félicitation, cela n'avait rien de génial ou d'héroïque. C'était mon travail, point.

Nous sommes des milliers à le faire. Tous les jours. 
En toute bonne foi.

Alors voilà. Depuis les attentats, le ministère nous bombarde d'outils de travail pour parler de laïcité, de démocratie, de liberté de la presse. Nous avons reçu une interview de Charb, des tas d'images satiriques sélectionnées par le ministère, avec pour consigne d'en parler autant que possible. Ce n'est pas simple dans beaucoup d'établissements. Beaucoup de collègues savaient qu'il y aurait des discussions violentes, parfois des incidents. Certains n'ont pas osé le faire. D'autres ont tenté de semer leur graine.

Le collègue a utilisé ces images. Il les a montrées, il en a parlé, il a débattu. Il a suivi les consignes, sans doute avec cette forte conviction de planter une petite graine de tolérance, d'ouverture, d'esprit critique. Tout n'a pas plu. C'est certain, pourquoi est-ce que tout devrait plaire à tout le monde? Peut-être que le collègue a fini par être maladroit, par se sentir impuissant... pourquoi pas? Il est humain. Le débat est humain, le désaccord est humain, la polémique est humaine. Seulement, ce collègue, suite au tollé de quelques familles, a été mis à pied. Pour faute grave. 4 mois. Puni pour avoir déplu à des élèves? Ce collègue n'a été entendu ni par son inspecteur, ni par le recteur. Les familles et les élèves, si. Débat?

Ce qui se passe est très grave. Veut-on nous interdire, à nous, jardiniers de l'âme, de planter des petites graines? Sous prétexte que certains n'aiment pas les brocolis, mais préfèrent les poireaux, va-t-on nous interdire de leur proposer des brocolis? Donne-t-on à présent le droit aux élèves de refuser d'analyser un document, de refuser de débattre un sujet qui ne leur convient pas? Nous refuse-t-on le droit à la maladresse, nous refuse-t-on le droit aux faiblesses humaines?

Je n'étais pas dans la salle avec ce professeur. Je ne le connais pas personnellement. Peut-être aurait-il dû être inspecté, suite à ces événements, ou convoqué en haut lieu pour se justifier. Je n'en sais rien, je n'étais pas là.

Mais quelle leçon donne-t-on ainsi à nos élèves?

Quelle graine plante-t-on dans leurs esprits?

Vendredi, je serai gréviste."


http://motsdesifi.canalblog.com/archives/2015/01/21/31356582.html

Des câlineurs professionnels à Nantes ? de quoi réanimer le centre ville


 » Une nouvelle industrie prend son envol aux Etats-Unis. Partout dans le pays, des professionnels proposent de prodiguer un moment de tendresse platonique en échange de rémunération.  »
Courrier International, 22 janvier 2015
« industrie » ! les mots n’ont vraiment plus de sens de nos jours !
On apprend dans l’article du Wall Street Journal :
« Samantha Hess… son salon propose cinquante positions et facture 1 dollar la minute. Les séances peuvent durer jusqu’à cinq heures.  »
« La pratique du câlin reste cependant très réglementée : pas question que la séance quitte le registre platonique. Les prestataires de câlins exigent que leurs clients gardent leurs sous-vêtements sous leur pyjama pour limiter les risques d’excès. Les professionnels mettent aussi en avant leur « câlin-sutra », l’ouvrage où est décrite l’étendue de leurs compétences, et revêtent une tenue spéciale en velours. Quant aux impacts sur la santé, ils sont unanimement considérés comme positifs : câliner libère des ocytocines, des hormones assurant le bien-être. Certains témoignages évoquent ainsi la sortie douloureuse d’une rupture résolue par les câlins, tandis que des femmes y envoient leur mari pour qu’ils s’améliorent dans le domaine. Sans rancune. »
Nantais soyez en avance sur la grande ville ! Il y a plein de boutiques inoccupées à Nantes. Nantes-les-calins, un cabinet de com n’y aurait pas pensé. Tous, tous, tous aux cabinets !
Pour vous aider à monter votre cabinet :

Exposition d'art contemporain à Nantes à partir du 23 janvier 2015

http://art3f.fr/

mercredi 21 janvier 2015

Lettre ouverte à mon député écolo Nantais

Monsieur le député,

Sur votre site de la Toile vous avez une rubrique intitulée "Entre vous et moi"/ Questions/Réponses

On n'y trouve que 7 questions avec votre réponse.

Ben didon !

Je vous ai écrit plusieurs fois. AUCUNE réponse. On m'avait prévenu que je perdais mon temps. Mais j'ai voulu voir par moi-même.

J'ai rencontré des amis vous ayant adressé pas mal de choses. AUCUNE réponse. Même pas le vulgaire accusé de réception pour le vulgum pecus.

Et vous êtes l'écolo médiatique, tic et toc.

Et vous nous racontez la démocratie participative.

Ben alors, si on ne peut plus voter écolo au premier tour, on ira faire un tour de vélo. On continuera à être un écolo non patenté.

Vive le blablaware, la zéphologie et la pipeautique !

Salut et fraternité

mardi 20 janvier 2015

Exposition Nantes : Les éclats de l'ombre - Amédée de La Patellière

Les éclats de l'ombre - Amédée de La Patellière

mercredi 21 janvier 2015

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Les éclats de l'ombre - Amédée de La Patellière - Chapelle de l'Oratoire
Le musée des beaux-arts de Nantes présente l'exposition "Les éclats de l'ombre" d'Amédée de La Patellière du 24 octobre 2014 au 25 janvier 2015 à la  Chapelle de l'Oratoire à Nantes.

L'oeuvre d'Amédée de La Patellière, originaire de la région nantaise, est réalisé sur à peine dix années et déconcerte tant par sa diversité que par son originalité.
 
Dans le contexte de l'entre-deux-guerres, il trouve une voie propre dans la peinture de la vie paysanne et les sujets mythologiques. Travaillant inlassablement, il s'empare ainsi des éléments du quotidien du monde paysan pour en faire jaillir la part légendaire et mythique : des figures de l'ordinaire naissent Enlèvement d'Europe et Tentation de Saint-Antoine.
La Patellière développe une œuvre singulière, dans une manière brune qui lui est propre. Les forts contrastes de lumière et la simplification des formes caractérisent son travail.
Cette exposition remet en lumière une figure célébrée et discrète de la scène artistique de l'entre-deux-guerres, dont le musée des beaux-arts de Nantes conserve 35 œuvres.

Exposition en coproduction avec le musée départemental de l'Oise de Beauvais, le musée d'Art et d'Industrie André Diligent La Piscine à Roubaix et le musée du Mont-de-Piété à Bergues.

Illustration : Amédée de la Patellière, "L'Enlèvement d'Europe au coquillage", 1927

Tarif :

  • Entrée libre

Nantes, expo : Jean-Émile Laboureur - Images de la Grande Guerre

Jean-Émile Laboureur - Images de la Grande Guerre

mardi 20 janvier 2015

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Jean-Émile Laboureur - Images de la Grande Guerre - Château des Ducs de Bretagne - Musée d'Histoire de Nantes
Du 17 Janvier au 26 Avril 2015, Jean-Émile Laboureur. Images de la Grande Guerre est la première exposition exclusivement consacrée à la production artistique de Jean-Émile Laboureur (1877-1943) durant la Première Guerre mondiale au château des dus de Bretagne à Nantes..

Mobilisé comme interprète auprès des troupes britanniques et américaines, Laboureur crée de nombreuses gravures qui lui valurent le titre de « l'artiste le plus pénétrant de la guerre » (dixit le poète Guillaume Apollinaire). Ce succès d'estime s'explique par sa remarquable maîtrise des techniques de gravure, alors très en vogue, et par son style graphique original et moderne.

Aux côtés des gravures et des dessins, ses publications réalisées en collaboration avec d'autres artistes (Xavier Marcel Boulestin, Raoul Dufy, Roger Allard, André Billy) permettent de prendre la mesure de l'œuvre d'un artiste particulièrement actif. Accompagnés d'archives privées, de dessins préparatoires et matrices de gravure, ainsi que de courriers (avec Raoul Dufy, Guillaume Apollinaire et Marie Laurencin), l'exposition permet de comprendre le mode de création d'un artiste qui, après-guerre, sera très sollicité comme illustrateur de livres (de Jean Giraudoux à André Gide en passant par Colette).

Elle met aussi en regard son œuvre de guerre avec des productions d'autres artistes (Marcel Gromaire et Raoul Dufy) et des photographies et films historiques.

Cette exposition, qui comprend des prêts provenant de collections publiques locales et parisiennes ou privées, bénéficie de partenariats avec la classe d'art dramatique du Conservatoire de Nantes et avec le Musée de l'imprimerie de Nantes.

Tarif :

  • 0€ > 3€ > 5€

jeudi 22 janvier 2015 : Lecture de Pierre Bergounioux et entretien avec Jean-Claude Pinson au Pannonica à Nantes.

Lecture de Pierre Bergounioux et entretien avec Jean-Claude Pinson au Pannonica à Nantes.

Pierre Bergounioux est l'une des voix essentielles de la littérature contemporaine en France. En parallèle de sa carrière d'enseignant au collège puis aux Beaux-arts, il a écrit de nombreux récits ou essais d'ordre philosophique, autobiographique, historique ou sociologique, principalement publiés chez Gallimard, Fata Morgana ou Verdier. Au travers d'un usage du langage d'une extrême justesse et d'une grande exigence, il aborde les thèmes de l'enfance, du temps, de la mémoire. Il entame en 1980 l'écriture de "Carnet de notes" (trois tomes aux éditions Verdier), récit autobiographique qui témoigne sans fard du quotidien, et auquel son auteur propose de se référer avec du recul pour accéder à une « compréhension plus exacte de cette étrange affaire que c'est de vivre ».

Jean-Claude Pinson a enseigné la philosophie esthétique à l'Université de Nantes. Il est l'auteur d'une quinzaine de livres (poésie, essais). 
Ensemble ils traverseront quelques grandes thématiques de l'oeuvre de Pierre Bergounioux : le regard sur la poésie, le rapport à la politique (les années militantes), la prose essayiste (et la fibre naturaliste), le carnet de notes et l'écriture au quotidien.

Tarif :

  • 0-3€

dimanche 18 janvier 2015

L'INA à la médiathèque de Nantes

EVÉNEMENT

TOUT L’INA À NANTES
Accéder à 60 ans de télévision, 70 ans de radio, 11 000 sites web médias, des fonds disponibles une journée après leur diffusion, c’est ce que vous permet la mise en place de l’Inathèque à la médiathèque Jacques Demy.
Deux postes de consultation autonome permettent à chacun de consulter l’intégralité des fonds audiovisuels de l’Ina via une interface intuitive.
SUR INSCRIPTION, ESPACE IMAGE & SON
MÉDIATHÈQUE JACQUES DEMY

lundi 12 janvier 2015

Un nouveau prénom à donner aux enfants qui naissent, un poème de Serge Pey

http://www.sergepey.fr/

On me transmet ce très beau poème de Serge Pey, qui a été
affiché  sur une plaque à l'entrée de la faculté des lettres de
Toulouse, suite aux attentats qui nous endeuillent tous.

UN NOUVEAU PRÉNOM À DONNER
AUX ENFANTS QUI NAISSENT

Quand je suis né
ma mère m'a donné un nom
que je n¹ai pas choisi
au milieu des alphabets et des lettres

Je l'ai porté sans arrêt jusqu'à user
mes adresses mes signatures
et même la tombe
et le silence de mes photos

Mais depuis ce matin
J'ai changé de nom et d¹adresse
Je m'appelle désormais Charlie
rue de Charlie
comme des milliers d'hommes et de chiens
et de femmes et de cris
comme Alpha Bravo
Charlie Delta Echo
Entièrement Charlie
Absolument Charlie

Parce que j'ai ma cartouchière
pleine de stylos et de gommes
pour dessiner le rire du monde
qui ne s¹efface pas

Parce que je n'ai plus que ça
et que ma bouche vole en éclats
comme une vitre
dans une mare de rires

Mais sachez-le
mon nouveau nom n¹existe pas
sur le calendrier des rires de l'infini
Alors j'appelle dans la nuit
je vous appelle
pour ajouter son Saint
sur la liste
de tous les noms de la lumière

Parce que je sais
que des noms inconnus
sont parmi nous
ici très bas dans le silence
Surtout ceux
qui pleurent dans les anniversaires
des yeux qui regardent le ciel

Aidez-moi
Je vous en prie
Je voudrais qu'on ajoute Charlie
sur la liste des courages
qui rient dans l'espérance

Aidez-moi
avec ce soleil de janvier
qui est aussi
une réserve de rires
perdant peu à peu
la force absolu de ses prénoms
et de ses cris
Aujourd¹hui c'est la Saint Charlie
même pour moi qui ne crois pas au ciel
caché dans les étoiles
parce que le ciel est parmi nous
et qu¹il me fait rire encore dans son espoir

dimanche 4 janvier 2015

Giani Esposito chante Abélard et Héloïse

http://www.pierre-abelard.com/musique%20RE/Giani_esposito_-_Le_corps_est_abelard.mp3

http://www.pierre-abelard.com/

Le Corps est Abélard

De l'île de la cité
aux vignobles de la Montagne Sainte
Geneviève, à Paris - au Xlle siècle -

Du rond-point de la Défense
à la plus haute tour, dite de Mont
Parnasse - aujourd'hui:

Le corps est Abélard et l'âme est Héloïse,
ils vivent l'un pour l'autre, intimes quoi qu'on dise.
Aux jeux du moyen âge, aux farces d'aujourd'hui,
c'est l'amour qui commence et la mort qui finit.

Un splendide livre : la cité de Dieu de St-Augustin à la BM de Nantes

http://www1.arkhenum.fr/images/bm_nantes_ms/images/oeb/ms181/